/!\ Event /!\ - La Capitulation ou la Mort... - EPICENTRE

Aussi loin que remonte ma tendre jeunesse terrienne, Okasan, la vieille connasse qui me sert de mère quand je suis au Japon, m'a toujours dit que j'étais l'esclave de trois choses : ma témérité, les drogues, et les femmes. Selon elles, ces trois choses me tueraient. La première boufferait mon esprit et mes ambitions, la seconde mon corps, et la troisième mon coeur. Putain ! Qu'elle ferme sa gueule. Pardon, je l'aime, mais elle n'a jamais compris une chose simple : je suis un enfoiré d'immortel. Alors la mort, les trucs qui font peur, trop peu pour moi. La seule chose qui me casse les couilles, ici, c'est l'eau. Y'a bien trop d'eau sur Terre. Et j'en ai marre de me planquer les jours de pluie comme un vieux clébard crevé.

Je vocifère.
Tu t'ennuies : tu voudrais que je passe à l'action.
J'te connais, j'en suis sûr !
D'accord !
Soit, dieu omnipotent qui sais tout ce que je fais, y compris ma branlette du matin et la pisse chaude le soir après une nuit sans boire autre chose que du Whisky. Je vais t'exaucer et être là où je ne devrais pas être : au beau milieu d'un merdier.

J'arrive, mon regard se pose sur un tas de bagnoles de flics défoncées. Un canyon creusé, et la plus belle meuf du monde en string blanc entrain de déblatérer des conneries plus grosses que ses nichons. Je me gratte le crâne et j'allume un cigare - oui, c'est le genre de chose que tu dois savoir, en plus des insultes qui doivent déjà te lasser - mais c'est important.

J'approche, je guette doucement, genre s'il n'y a pas de piège. Car le pire, ça serait d'être assez con pour marcher sur une mine et exploser, devoir attendre trente plombes avant de respawn, et pouvoir enfin avoir un rôle dans l'histoire. Mais bordel, pourquoi y'aurait des pièges ou des mines anti-personnelle au milieu de la ville tout au début d'une attaque de masse ? Me demande pas, j'en sais rien !

Un flic me tend la main.

Il est écrasé par une demi-voiture. Quoi, je suis l'abbé Pierre ? J'ai la force de Superman ? Enfoiré. Il pleure. J'ai l'impression d'être enfermé dans un mauvais film de guerre. J'entends des cris partout, finalement. Ce n'est pas le seul à chouiner. Un autre type à perdu son bras. Lui, je peux l'aider... A ma façon.

Je m'approche de lui, sautant de décombre en décombre, et m'abaisse à son niveau :

"- Aide moi ! Mon bras ! ARGHHHHHHHHHHHHHH
- Hé, oh, doucement mon petit agneau. Si tu t'excites, tu vas mourir. Mais j'ai un truc pour toi. C'est un truc qui me compose à 90%..."

J'appose ma main sur sa blessure ouverte giclant, et crame, kotérize ? J'sais pas comment on le dit, ni comment on l'écrit, ni pourquoi il faut le faire, mais dans tous les films, y'a toujours un connard qui dit qu'il faut cautériser ses blessures pour pas crever, pour empêcher le sang de partir. Les humains sont tellement marrants : un trou dans leur corps, comme des ballons d'eau, et hop, ils se vident. Les humains sont des bouteilles. C'est d'ailleurs pour ça que certaines ont la forme de bouteilles d'Orangina, et que d'autres sont pleins de merde. Les humains peuvent être remplis de plein de chose. De courage, d'idéaux. Et voila, je philosophe et pars en vrille. Autour de moi, ls boutiques crament, je reste concentré sur ma tâche : essayer de comprendre ce qui se passe ici, et pourquoi y'a des dragons qui démontent la ville.




Okay, tu dois être perdu : y'a trois jours, je voulais ravager Metropolis. Maintenant, je protège un flic et je m'inquiète du sort des citoyens. Tu attendais du sang, et à la place, t'as mère Thérésa. C'est tout con : j'suis une sorte de Végéta. Tu sais ! Le personnage dans la série Dragon Ball Z qui retourne sa veste en faisant genre "J'te sauve parce que c'est MOI qui doit te tuer". J'ai le même discours, la même démarche. J'suis pareil. D'accord, c'est mauvais.

Actions : Aucune - RPIQUE - Soigne un blessé en utilisant une technique de Flamme Mineure



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Bilan :
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