[Mission]Un remake de Mad Max

Un gang de de motard sévit dans le quartier. La police n'arrive pas à leur mettre la main dessus et chaque jour le vitrier s'enrichit sur le dos des commerçants mécontant. Résonne les ou cogne les s'il le faut, mais évite de les tuer.

Objectif : Raisonner ou à défaut corriger les casseurs


Mandataire : Mr.Zhang - Vendeur de statuettes chinoise.


Lieu : Ruelle de Manhattan

19h48, la nuit tombait doucement, le soleil se cachait déjà derrière les buildings.

Ian marchait tranquillement, il n'avait nul besoin de se presser : la raison de sa présence dans ces rues allait bientôt se manifester d'elle même. Au loin, on pouvait entendre déjà les bruits des motos qui démarre, premier signe de l'activité des voyous. A en juger par l'écho, l'homme pouvait aisément situer leur point de départ quelque part dans le quartier, mais il lui faudrait une enquête plus approfondie pour vraiment en être sur. Et puis, au diable les enquêtes, il n'était pas la pour les arrêter, enfin, pas d'une certaine façon propre aux force de l'ordre.

L'individu aux longs cheveux sombre se posta non loin du magasin de son employeur. Certains commerce avaient installés des volets de sécurité qu'ils n’hésitait pas à vite abaisser après avoir entendu le vacarme des grosse cylindrées qu'on entendait depuis près d'une dizaine de minutes. Mais certains n'agirent pas assez vite...

Tel des prédateurs, des loubards surgirent sur leur moto. Certain avait des tuyaux, d'autre une espèce de fléau d'arme improvisé avec une brique attaché à une chaine. Mais ce qui frappa Ian au premier abord était que la plupart d'entre eux ne semblaient pas avoir plus d'une vingtaine d'années. Des gosses, dont certains devaient être camés jusqu'aux oreilles déambulait sur leur bolide à toute allure dans les rues, faisant des tours et des demi tour, comme à la recherche d'une proie.

Car oui, ils cherchaient une vitrine encore exposée à casser, juste pour le plaisir, juste comme ça. Puis à défaut, ils s'en prendraient aux vitres des voitures garées. Soit, Il fallait les arrêter avant que la casse ne commence.

Sortant de sa ruelle sombre, Ian marcha tranquillement pour se placer sur la route. L'un des jeune le vit et ne trouva rien de mieux que de le charger. Grossière erreur, car arrivé à sa porté, Ian dégaina l'un de ses katanas et trancha net l'axe qui tenait la roue avant avant de rengainer son arme aussi vie qu'il l'a sortie. Bien évidemment, cela eu pour effet de "décapiter" la moto, et autant dire qu'un tel véhicule avec une roue en moins, on peut essayer tout ce qu'on veut, ça roule moins bien, ça tombe. Le véhicule, suivit de près par son conducteur, glissa au sol avant de finalement s'arrêter en percutant une voiture garée. Mais bien vite, les autres voyous rameutés par cet incidents tournèrent leur attention vers le responsable de cet accident, ce qui était dans ses intentions.

Avant même qu'il n'eut le temps de dire un mot, voilà Ian qui se trouva littéralement encerclé par la bande au grand complet qui tournait autour de lui. Ils s'arrêtèrent pour faire rugir leur moteur avant de finalement laisser passer ce qui semblait être leur chef. C'était un jeune un peu plus âgé que les autres, il avait une sorte de casque militaire à pointe sur la tête, des lunettes d'aviateurs et un blouson en cuir noir, Soit il ressemblait à un motard des années 70 ou 80, ce qui aux yeux de Ian paraissait aussi ridicule que les super-héros en collant qui pullulent dans les journaux.

- qu'est t'veux ?

- Que vous cessiez tout de suite votre activité de casseur amateur.

Dit-il sur un ton neutre. Le chef le regarda sans sourciller avant d'éclater de rire en exhortant ses compagnons d'en faire autant. L'anglais soupira, se disant bien que l'affaire serait plus compliquée que prévue. Mais soit, il avait déjà prévu que ça se passe ainsi.

- Et tu va faire comment gros malin ?

Ian fit semblait d'y réfléchir, mais c'était déjà tout dit : C'est gens étaient trop dans leur trip pour qu'on leur fasse comprendre par la parole, alors autant le faire par les gestes.

- Simple, battons nous. Si je gagne, toi et tes sbires arrêtez votre folie cavalière. Si je perds, je suppose qu'un autre prendra ma place dans un avenir proche.

Le motard rigola un bon coup, se disant que l'individu à pied était vraiment gonflé. Mais en même temps, il aimait ça, cela lui changeait des moralisateurs et des mauviettes qui habites le quartier, il allait pouvoir se défouler. L'homme descendit de sa bécane en ordonnant à un de ses subordonnés de s'occuper de son véhicule, puis il sorti un long couteau d'un étui placé dans son dos, presque une machette.

- C'est bien, mais à la plus longue c'est moi qui gagne.

Fit l'anglais en sortant un de ses deux sabres de sa veste sous les yeux ébahis des loubards. Mais cela n'impressionna pas le chef qui se jeta sur Ian qui para sans problème les coups de son adversaires.

Au bout de plusieurs minutes, le combat tourna à l'avantage quasi exclusif du justicier non masqué : le motard était comme un gosse à qui on donnait une épée sans qu'il sache s'en servir et qu'on le mettait directement face à un escrimeur de talent. A peut de chose près, c'était ça. Mais il était trop stupide ou trop aveuglé par sa colère pour s'en rendre compte et il commençait à subir une belle correction.

Ian de son côté, il voyait les failles dans les mouvement de son adversaires, plus d'une fois il l'aurait tué s'il le voulait. Mais au lieu de l'achever, il le frappa avec le côté non tranchant de son arme et le mettait à terre. Au bout d'une dizaine de fois, l'homme à la longue chevelure plaqua le motard au sol avec son pied avant de le mettre en joue de la pointe de son katana.

- Ca suffit, tu as perdu.

Sobrement, sans colère, sans mépris, mais sans pour autant neutre ou monocorde, sa voie se faisait subtilement menaçante.

- Lâche ton arme ou ta tête sera bientôt séparée du reste de ton corps.

Le loubard lâcha un juron avant de jeter son arme comme il le put. Il fit un regard noir en direction de son ennemi, mais il fit vite calmé par la noirceur de l'anglais qui semblait se manifester dans ses yeux.

- Maintenant, tu vas vivre le plus honnêtement possible, sinon tu auras encore à faire à moi.

L'individu avala péniblement sa salive en hochant de la tête de manière frénétique. Ian retira sa pied de l'homme et rangea son arme. Il se dirigea hors du cercle de motard dont ceux qu'il croisa s'éloignèrent pour le laisser passer.

Tout semblait terminer, quand il entendit un bruit de moteur se dirigeant vers lui. Le chef précédemment vaincu ne semblait pas avoir retenu la leçon en voulait sa revenge, pour cela il chargea Ian avec un fléau de fortune. L'anglais n'eut aucun mal à sortir de la trajectoire de son adversaire, mais ce dernier revint à la charge. Cette fois ci, il fut accueilli par le katana de l'homme aux longs cheveux qui trancha la guidon. Ne pouvant plus se diriger, le chef des loubard partit tout droit pour foncer dans une voiture garée, passa au dessus pour finalement s’encastrer dans un volet fermé d'un magasin.

- Décidément, les temps comme les œufs sont durs, et la bêtise humaine ne connait plus de limite.

Conclu t-il en se disant que cette fois ci tout était bel et bien terminé pour ce soir. Il était certain que cette bande ne reviendrait pas de sitôt, mais quand bien même, quelqu'un viendrait les arrêter, et peut être définitivement. Mais d'ici là, peut être un faible pourcentage d'entre eux auront comprit la leçon et retourneront à une vie plus citoyenne...