Re: [Campagne] Oscar Parrain - Chapitre 1

Jet de Force : Oscar essaie de traîner le type en dehors de sa piaule.

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Jet de Force : Oscar essaie de traîner le type en dehors de l'imprimerie.

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Jet de Force : Oscar essaie de traîner le type en dehors du terrain vague.

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#2 'Dés de Réussite' :
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Imprimerie Désaffectée d'East End, 21h51

Cette fois, les choses ont l'air de te sourire. Tu vois débarquer un SUV qui ralenti légèrement une fois arrivé à proximité de toi et de ton pauvre pote. Tu es épuisé, mais tu fais face à quelqu'un qui a décidément l'air curieux. Il s'arrête, et descend sa vitre pour essayer de comprendre ce qui se passe.

La trentaine. Probablement de retour du travail. Tu n'as que quelques secondes avant qu'il ne remonte sa vitre et accélère, le temps de voir le sang et comprendre ce qui se trame.

Une autre voiture arrive derrière, mais peut être qu'elle ne ralentira même pas non plus. Tu as un citoyen lambda, environ quarante ans passé, petit et gros. Un air alcoolique.

Pour finir, une femme, marchand d'un pas pressé, comme si elle s'était trompé de quartier. Elle tient son téléphone portable et à l'air d'engueuler quelqu'un.

Que fais-tu ?

Oscar déboula dans la pièce, mais personne ne l’attendait arme en main. Seulement un quasi-cadavre à la respiration saccadée, presque finie. Il était là, affalé sur un des fauteuils d’Oscar, heureusement pas son favori, recouvrant le cuir avec son sang. Il reconnut le leader des squatteurs, la bouteille de scotch à moitié vide à côté de lui. Il devina que l’homme avait essayé de se soigner tout seul. L’hémoglobine semblait avoir séché et le vieillard en conclut que cela devait faire un bon moment déjà qu’il oscillait entre la vie et la mort. En croisant son regard ce matin, il avait été sûr que ce petit avait de la ressource, mais il n’imaginait pas que c’était à ce point-là. Admiratif devant tant de volonté, Oscar se pencha vers le jeune, bien décidé à l’emmener à l’hosto.

- Eh, gamin, tu m’entends ? Ne crève pas ! Et c’est pas un conseil, petit, c’est un ordre. Un ordre d’Oscar Parrain.

Il l’enserra alors, faisant passer ses bras sous ses aisselles et joignant les mains sur son torse. Il rassembla les forces que le poids des ans n’avait pas encore réussi à lui bequeter, puis se mit à traîner le jeunot. Heureusement, celui-ci ne pesait pas excessivement lourd et Oscar se sentait dans une forme du tonnerre, sans doute revigoré par le jet d’adrénaline dû à la vue d’une telle scène. Il passa la porte et entra dans la pièce d’imprimerie. Aussi vite que possible, il ouvrit la porte rouge et se trouva dans le terrain vague. Il voyait les lumières des lampadaires au loin.
Réunissant son courage, il entama alors ce qui lui sembla être une longue traversée du désert. Finalement, il arriva sur la rue avec son fardeau. Il le déposa soigneusement contre un mur puis parcourut l’avenue en beuglant à qui voulait l’entendre qu’il y avait de l’argent facile à se faire. Evidemment, il omit de dire que c’était pour transporter un rescapé d’une fusillade, comme ça s’il tombait sur des gens honnêtes, ceux-ci ne pourraient plus reculer une fois devant le pauvre homme blessé. Mais il n'eut pas besoin de faire ça longtemps puisqu'un curieux s'arrêta à leur hauteur, abaissant sa vitre. Oscar bondit sur l'occasion.

- Bonsoir, excusez-moi d'être direct, mais j'ai un ami qui va mourir si on ne le transporte pas à l'hôpital. Je vous serais extrêmement reconnaissant si vous acceptiez de nous y conduire en triple urgence.

Bien que stressé par les évènements, il essaya de ne rien en montrer au conducteur afin de ne pas l'affoler. Le ton de sa voix avait été assez étrange, toujours monocorde si on ne l'écoute que d'une oreille. Mais en y faisant attention, on y percevait une certaine hospitalité mêlée à de la compassion pour son pauvre pote gisant sur le trottoir.

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Jet de Charisme : Oscar essaye d'accaparer l'attention de son interlocuteur pour ne pas qu'il regarde le blessé, afin de ne pas trop le stresser.

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Imprimerie Désaffectée d'East End, 21h52

Alors que tu accapares l'attention du véhicule, celui ci se prépare à fuir en appuyant sur l'accélérateur lorsqu'il s'arrête soudainement, entendant tes mots clé qui font écho dans son esprit citoyen.

"Quoi ?! Euh... Montez, vite !"

Il ouvre sa porte arrière. Un noir et un vieux blanc, probablement pas un sale coup. Et si c'était le cas, c'était vraiment un plan bizarre.

La porte ouverte, il ne te restait plus qu'a embarquer.

HRP :
Veux tu faire quelque chose sur la route de l’hôpital ? Si tu souhaites simplement l'emmener, nous pouvons faire une ellipse jusqu'au moment où il sera pris en charge par les médecins.

Autrement, je t'écoute Wink

Plusieurs infirmiers déboulèrent en dehors de l’hôpital et s’occupèrent du blessé posé devant les portes vitrées. De l’autre côté de la rue, Oscar observait la scène tout en entretenant son cancer des poumons, comme à son habitude.

Le conducteur n’avait pas hésité bien longtemps, son esprit civique ayant vite pris le pas, il avait ouvert la portière arrière. Oscar l’avait remercié d’un signe de tête, puis s’était tourné vers le blessé. Après l’avoir soulevé et installé sur la banquette arrière, le vieillard était monté à la place du mort. Quelques paroles furent échangées lors du trajet, mais le conducteur, stressé par la situation, n’avait pas été très bavard. Une fois arrivé, Oscar lui avait demandé son nom et l’avait remercié, jurant qu’il lui rendrait un jour la pareille, puis il avait déposé le jeune blessé devant les portes de l’hôpital avant de déguerpir.

Le vieillard à l’imper brun tourna sur ses talons et s’éloigna des lieux. Il marcha quelques instants jusqu’à ce qu’un taxi ne s’approche de sa position. Il leva la main et l’appela. Le véhicule jaune se gara à sa hauteur. Le Gravat monta à l’arrière tout en indiquant sa direction au chauffeur.

- Au Cero Nero, et vite de préférence.

Imprimerie Désaffectée d'East End, 22h05

La suite au Cero Nero