[Fenriss Nova & le RFG : La rencontre] 52' ramasse!!!

" PUtain de merde, ces meubles valent une blinde bande de connards "

LA Lupine est de plus en plus exaspérée par les événements. Si, comme elle l'avait deviné, les attaques s'étaient avérés inutiles, la femme voyait son appartement se transformer en un véritable capharnaüm. Comble du Comble, elle n'y était pour rien cette fois, tentant tant bien que mal de contenir sa force destructrice pour ne pas avoir a déblatérer des heures durant avec son assurance. Mais c'est avec un regard incrédule qu'elle assistait a la destruction de la majorité de ses biens. Poussant un soupir las, Fenriss sent sa tension se relâcher peu a peu. Elle savait désormais Victoria hors d'atteinte pour l'instant, et elle meme ne risquait absolument rien visiblement. Sa part lupine régressait a mesure que la lassitude et le manque d’intérêt de l'affrontement se faisaient ressentir.

La Table de Verre s'écrasa sur son poitrail finement musclé et légèrement halé de mannequin, tandis que les bouts de verre jonchaient l'atmosphère. Nova avait baissé les bras et se contentait a présent d'afficher un air inquiété pour le cout des réparations, elle nota tout juste les tentatives désespérées des voleurs de la frapper une énième fois avec les chutes de ses meubles, tandis que d'autres pauvres hères, trop effrayés pour bouger, observaient la scène d'un air hagard.

Et en une fraction de secondes, tandis que la table s'éparpillait en mille morceaux au travers de la pièce, la Femme se jeta a une vitesse folle vers les assaillants. Il n'était pas difficile de déterminer le chef de ces bras cassés, il avait sur les galvaniser, mais le voir en difficulté écraserait les dernières poches de volontés des autres imbéciles. En un bond, elle traversa l'espace la séparant du chef de groupe adverse, ignorant totalement les autres voleurs encore sous le choc. Arrivée devant lui avant meme qu'il ne puisse réagir, Fenriss empoigna ses deux bras de sa Force Méta-humaine. La pression était telle, qu'elle sentit et entendit les os du pauvre homme se feler sous sa poigne de fer. Du haut de ses 2m10, le mannequin leva le commanditaire au dessus du vide, le maintenant fermement immobilisé.

Ses yeux avaient perdu toute rage, toute colère. On ne pouvait a présent y lire uniquement de la déception et de l'ennui, mais on pouvait toujours y lire la détermination d'un tueur de sang froid, une détermination « animale ». Elle parla, d'un tons las, en ces mots :

" Bon … On est au 4ème étage. Si je te lâchais, tu ne mourrais pas. Par contre, tu pourras dire au revoir a tes jambes pendant quelques semaines, voire quelque mois. Dis moi pour qui tu bosses, et qu'est ce que tu viens foutre ici... "

Une lueur amusée passa dans son regard a la seconde meme où elle eut terminé sa menace. Pourquoi donc retarder tout le fun de la menace ? Ce genre de type ne parlait jamais a moins d'etre en face de quelqu'un ayant au moins autant de volonté... Donc, pour faire bonne mesure, le mannequin afficha un énorme sourire....mauvais et lacha le pauvre bougre dans le vide, savourant ses cris de douleur et le craquement sinistre de sa rencontre avec le sol.
Puis, toujours dans l'appartement, elle se retourna vers les sbires laissés pour compte, et toujours avec un grand sourire :

" Nettoyez moi ce merdier, je vais aller m'occuper de votre chef. Si il manque une seule chose dans nos affaires a mon retour, ou que je ne vous voie pas en train de nettoyer a mon retour, je vous retrouve, j'égorge vos familles puis je vous crève les yeux et les tympans avant de me tirer. Vu ? A votre place je ne tenterais pas le diable, vous imaginer vivre le reste de votre vie dans le silence et le noir complet ?  "

Et elle s'en fut vers les escaliers, allant rejoindre sa victime quatre étages plus bas en sifflotant gaiement.